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ANTHROPIATRES DU MONDE
Soigner pour Guérir les humains
Il existe deux principes fréquemment mis en avant par les promoteurs des médecines non conventionnelles et qui feraient la différence avec la médecine conventionnelle :
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le recours à la « Nature », la référence au naturel ; le fait qu’une substance est « naturelle » serait un gage de qualité. Cependant les catastrophes naturelles, les maladies, les champignons vénéneux et la plupart des toxines sont également naturels, et pas bienfaisants pour autant. De fait, de nombreux médicaments ont pour principe actif des molécules extraites des plantes ou d'autres organismes, simplement isolés, purifiés et plus ou moins concentrés (l'aspirine en est un exemple)6. Inversement, la notion de « médecine naturelle » (conçue comme traitement basé sur l'utilisation d'un organisme tel quel, comme une plante) a des limites thérapeutiques, la substance active étant, soit diluée parmi les autres composés parfois toxiques ou inhibiteurs, soit présente à des concentrations non thérapeutiques, c'est-à-dire toxiques ou insuffisantes pour entraîner un bénéfice pour le patient ;
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la référence à la « tradition » ; il s'agit principalement des traditions attribuées à plus ou moins juste titre à l'Asie (Chine, Inde, Tibet…), à l'Afrique ou à l'Amérique latine, liées aux philosophies et aux cultures de ces pays et dont l'ancienneté annoncée serait garante d'efficacité (voir tradipraticien, médecine traditionnelle). Le journaliste scientifique Florian Gouthière rappelle toutefois que « l’ancienneté d’une pratique n’est jamais une preuve, en soi, de sa validité »35, et qu'il peut y avoir une fixation à des principes pseudo-scientifiques comme la théorie des méridiens dans le cas de l'acuponcture, laquelle a d'ailleurs connu un siècle de désuétude, au xixe siècle, face au progrès de la dissection, avant d'être « ressuscitée » au xxe siècle (dans un but politique et patriotique)35. Selon l'expert Didier Pachoud du GEMMPI, « tout praticien de santé énergétique vous dira que sa pratique s'inspire de la médecine chinoise. C'est qu'un parfum de de tradition suffit à conférer des lettres de noblesse à ces pratiques. Mais en réalité, tout cela n'est rien d'autre qu'un ensemble de croyances élevé en doctrine »
Les thérapies non conventionnelles et la médecine classique diffèrent sur l'interprétation des troubles. Par exemple, la naturopathie élabore les concepts de détoxication/détoxination (les toxines en question n'étant pas toujours spécifiées), alors que ceux-ci n'ont pas de définition en médecine classique36. D'autres parleront en termes de karma, d'« énergie » ou encore d'humeurs, se plaçant donc dans un cadre conceptuel sans fondement scientifique.
Les médecines non conventionnelles reposent sur certains postulats
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les médecines énergétiques (acupuncture, qi gong, shiatsu…) partent du principe que l'être humain possède un influx vital (prana en indien, ki en japonais ou qi en chinois) qui peut circuler de manière harmonieuse, la maladie étant une perturbation de cette harmonie qu'il convient de ré-équilibrer ;
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l'homéopathie est fondée sur des principes selon lesquels :
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le mal provient d'un problème inhérent à la personne[réf. nécessaire], le « terrain » est ce qui assure la guérison, et c'est ce terrain qu'il faut traiter,
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le traitement se fait selon le principe de similitude : on administre une substance réputée provoquer un symptôme pour soigner ledit symptôme,
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plus un produit est dilué et « dynamisé » (secoué vigoureusement) plus il est actif,
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l'ostéopathie part du principe que le trouble provient d'un blocage des structures anatomiques entre elles, d'un mauvais fonctionnement « mécanique ». Elle se fonde sur quatre principes : la structure gouverne la fonction, la fonction modèle la structure, l'unité du corps, et l'artère est suprême.
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la balnéothérapie postule les bienfaits de l'eau et des bains, méthode à rapprocher du thermalisme.
D'autres font appel à des théories pré-scientifiques comme la théorie des humeurs, ou à des principes plus ou moins occultes (comme le Karma)
Médecines du Monde
En référence à ASCLEPIOS.
Il est l'ancêtre mythique des Asclépiades, une dynastie de médecins exerçant à Cos et Cnide, dont Hippocrate est le plus illustre membre.
Dans la mythologie grecque, Asclépios (en grec ancien Ἀσκληπιός / Asklêpiós ou Esculape qui est le nom en français du dieu grec, en latin Aesculapius) est dans l'épopée homérique un héros thessalien puis, à l'époque classique, le dieu gréco-romain de la médecine. Fils d'Apollon, il meurt foudroyé par Zeus pour avoir ressuscité les morts, avant d'être placé dans le ciel sous la forme de la constellation du Serpentaire.